Au secours, les terres agricoles foutent le camp ! *

Après une pause estivale bienvenue (et humide), le blog Hers & Ganguise reprend du service.


Mais comme les neurones et les doigts sont un peu restés en vacances, je me contente paresseusement (mais avec enthousiasme) de vous recommander l'écoute d'une excellente émission de radio, consacrée ce jeudi 25 août à la diminution des terres agricoles. Ca ne sonne pas très sexy je sais, mais c'est passionnant, je vous assure. Et en tant qu'habitants d'une zone agricole soumise à une certaine pression démographique, le sujet nous concerne un peu...


Voici la présentation de l'émission : 


"On dit que chaque jour, ce sont 200 hectares qui disparaissent sous le béton. On dit que la France perd tous les dix ans l’équivalent des surfaces cultivées d’un département. Pour laisser la place à des lotissements des parkings, ou des magasins de meubles suédois.

Cette urbanisation est-elle inéluctable ? Est-elle à ce point néfaste, si elle permet de se loger et de faire tourner l’économie française ? Quelles conséquences aux échelles locale, nationale et mondiale ?

Discussion avec Philippe Collin porte-parole de la Confédération Paysanne, Valéry Elisseeff, directeur de la SAF Agriculteurs Français et Robert Levesque directeur d’étude de la Fédération Nationale des Safer."

Remarque : les questions que soulève la diminution des terres agricoles ne sont pas uniquement liées à l'étalement des grandes agglomérations. Comme le dira un invité de l'émission, les petites communes rurales contribuent aussi au phénomène... notamment lorsqu'elles favorisent le rachat de terres agricoles pour la construction de lotissements destinés à loger les "rurbains" nouveaux-venus. Un lotissement paraît peu de chose à l'échelle d'une commune, mais la France en compte 36 000, rurales dans leur majorité, ce qui permet de se faire une idée de l'impact global.

Pour écouter l'émission, cliquez sur ce lien.

Et pour aller plus loin, les plus courageux d'entre-vous pourront s'infuser le rapport publié par la SAF-Agriculteurs de France, ici.

* J'avoue, le titre un chouïa sensationnaliste de ce billet n'a été conçu que pour appâter le chaland. En ce qui concerne notre coin de Lauragais, mes maigres connaissances ne m'autorisent pas à avancer un constat aussi alarmiste.